Hypnodyssey - Organisme de formation professionnelle continue

Actualités

du monde de la thérapie d'activation de conscience
4 Mar 2015

Deux courtes histoires

LES  SCIENTIFIQUES  SONT  MERVEILLEUX…

Deux courtes histoires, chers amis lecteurs, qui n’ont aucun lien, en apparence, mais qui vont nous faire réfléchir sur cet aphorisme : les scientifiques sont merveilleux.

Dans un laboratoire de Turin, des scientifiques travaillent sur un cadavre. Un sujet de travail hors du commun, puisqu’il s’agit d’Otzi, notre ancêtre vieux de plus de trois mille cinq cents ans, retrouvé congelé dans un glacier des Alpes il y a quelques années.

Les résultats de cette recherche sont époustouflants. Les scientifiques ont réussi à “faire parler” Otzi, en analysant tous les éléments présents sur le site de la découverte. Nous savons qu’Otzi est un jeune adulte, qui fuyait dans la montagne, après avoir combattu contre d’autres hommes. Cette bataille s’est déroulée une semaine avant sa mort. Lors de ce combat, il fut blessé à plusieurs endroits de son corps. Pour se soigner, Otzi employait des plantes, mais il pratiquait aussi des soins d’acupuncture. Sur sa peau, on note de nombreuses scarifications, sous forme de croix ; le centre de ces croix correspond toujours à l’emplacement d’un point d’acupuncture, tels qu’ils sont localisés dans la médecine chinoise. Certains de ces points sont légèrement brûlés par du charbon de bois chauffé. Otzi transportait, dans un petit récipient circulaire, les morceaux de charbon qui servaient à ce traitement. Cette technique, qui consiste à chauffer les points d’acupuncture est appelée moxibustion ; elle est encore pratiquée, à notre époque, par tous les acupuncteurs. Une semaine après son combat, Otzi avait guéri la plupart de ses plaies cutanées. Nous connaissons aussi le “menu” de son dernier repas. Il est mort, deux heures après avoir mangé des céréales, près du sommet du col qu’il espérait atteindre, pour fuir ses adversaires. Il est mort de froid, pendant une tempête de neige qui lui a “brûlé” les poumons.

Dans un grand hôpital d’une ville universitaire, les scientifiques travaillent sur une maladie grave : la leucémie. Un travail de pointe qui aboutit à la guérison d’un grand nombre de ces cas, autrefois incurables.

Pour réussir cette guérison, il faut, dans un premier temps, détruire toutes les cellules sanguines du jeune enfant leucémique.

Pour cela, les scientifiques irradient la moelle osseuse des malades, car c’est cette moelle, contenue dans le creux de nos os qui produit nos globules rouges et blancs.

Ensuite, ils injectent de la moelle fraîche, prélevée souvent chez un parent du jeune enfant pour la “greffer” dans ses os.

Cette opération, qui  nécessite qu’une anesthésie locale, ne présente aucun risque pour le donneur ou le receveur.

Cécile est leucémique. Âgée de quatre ans, elle attend que les scientifiques trouvent un donneur pour pouvoir bénéficier d’une greffe, synonyme de guérison. Dans son entourage, seule la moelle de son frère aîné, Alexis, âgé de dix ans est compatible. Les scientifiques demandent à Alexis s’il veut bien donner sa moelle pour sa sœur. Alexis refuse. Les scientifiques insistent en précisant à nouveau, que s’il refuse, Cécile va mourir rapidement. Alexis baisse la tête, réfléchit une minute, puis redresse son visage humide de larmes et dit : j’accepte.

La greffe réussit et Cécile voit son état s’améliorer de jour en jour. Alexis, quand à lui, dépérit de jour en jour et son état inquiète les scientifiques. Ils se décident à l’examiner ; examen normal. Ils pensent à l’interroger. “Quelque chose te tracasse Alexis ?” “Oui”, répond Alexis, “maintenant que j’ai donné ma moelle pour que ma petite sœur vive, je voudrais savoir dans combien de jours je vais mourir ?” 

Les scientifiques sont merveilleux.

Ils communiquent facilement avec un cadavre vieux de trois mille cinq cents ans.

Ils communiquent moins facilement avec un enfant âgé de trois mille cinq cents jours.